Arquemare
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Arquemare

Les enfers... Le Paradis... Une guerre aujourd'hui menée par les Hommes... Entrez dans la légende.
 
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 Samuel Reaver

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Samuel
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Samuel


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Date d'inscription : 23/12/2008

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MessageSujet: Samuel Reaver   Samuel Reaver Icon_minitimeMar 23 Déc - 13:09

Nom : Reaver

Prénom : Samuel

Spoiler:

Âge : 25 ans

Race : Gears

Rang : Major, si possible

Comment vous décririez-vous ?

Je suis un homme d’environ 1m 80 pour 70 kg. Je suis élancé, agile et rapide. Ceci je ne le dois pas au hasard. C’est le fruit d’un entraînement poussé. Ma musculature en est le bon exemple. Mes muscles sont saillants, et puissants, mais pas développés à outrance. Cependant jamais ma force n’atteindra celle de mes ennemis. Mais passons. Le plus important est le premier regard paraît-il. Alors parlons de mes yeux. Ils sont bleus, entre le cyan et le roi. Un mélange subtil et froid. Et pourtant, ils peuvent lancer des éclairs de haine. Ils sont le point d’orgue d’un visage fin et délicat qui n’a pourtant pas exprimé la joie depuis bien des années. Le plus souvent, il est fermé et sombre, presque mystérieux. Ce mystère est renforcé par la chevelure grise, voire blanche qui vient tomber sur ce visage. Ils sont mi-longs et complètement libres. Ils tombent sur un long manteau en cuir et en peau tannée. Un cuir noir lourd et résistant. Une peau rouge sombre souple et fine. Les pièces de cuir du manteau sont toutes reliées par la peau au niveau des articulations. Ainsi, je peux rester silencieux et libre de mes mouvements tout en étant un minimum protégé. Cette protection toute relative est complétée par des pièces de l’armure des gears. Trop lourde, trop encombrante à mon goût, j’en ais pourtant conservé gantelets et bottes. Je les ais emmené chez Youki et elles font aujourd’hui partie de mon attirail de magie-technologie. Mais nous en reparlerons plus tard. Pour le reste, je porte des T-shirt, des chemises, des jeans et des pantalons larges, le plus souvent noirs ou rouges. Cela dépend de la situation. Je trimbale toujours avec moi un vieux sac en bandoulière fait de cuir usé. Pourquoi ? Soyez patients.

Non, Je voulais dire mentalement…

Je n’aime pas m’étaler, ni parler de mon état d’esprit. Ce n’est pas dans mes habitudes. Autrefois, j’étais un jeune homme joyeux, rieur et plein de vie. Je ne ratais jamais une occasion de m’amuser et de rigoler. Dans ma vie, il y avait Sarah, mes potes et mon boulot. Sarah… Celle avec qui je partageais ma vie et mon domicile depuis trois ans. Trois années de rêve… J’étais heureux alors, juste heureux. Aujourd’hui, tout à changé. Je sui quelqu’un de fermé. Il n’y a plus qu’une chose qui m’intéresse : La vengeance. Me venger des anges. Me venger des démons. Me venger de cette guerre. Je suis plein de haine. Ils me l’ont pris ! Ils me l’ont enlevée… et jamais je ne le leur pardonnerais. Ils ont fait de ce monde un enfer. Le chaos règne partout. Mais ils ont fait bien pire dans mon monde. L’enfer n’est rien à côté. Je suis celui qui a survécu et je me déteste aussi pour cela. Je n’aurais aucun répit, aucun remord, aucune trêve avant que les démons retournent se consumer dans les flammes qui les ont vu naître et que les anges soient balayés par le vent de Dieu leur père. Ils doivent partir… ou mourir. J’ai soif de leur sang, j’ai soif de mort… de ma mort. Je suis pressé de la retrouver, mais je ne peux pas tout de suite. C’est peut-être égoïste, mais j’éprouve le besoin de la venger, ou peut-être est-ce de me venger… Qui sait ?

Qu’est-ce que tout ceci ?

Je ne suis qu’un simple humain. Mes capacités sont donc limitées et malgré une bonne condition physique je ne fais pas le poids face aux célestes et aux infernaux. Comme beaucoup de mes frères Gears, j’ai donc opté pour la magie-technologie. Mon arme principale est un fusil multifonction pourrait-on dire. Il peut tirer en rafales de trois balles, en coup par coup et en automatique. Il est doté d’une lunette de visée qui le transforme en redoutable sniper lorsqu’il est en coup par coup. De même, la crosse repliable est un atout qui me permet soit une mobilité et une agilité accrue, soit une précision meilleure. Rien d’extraordinaire me direz-vous. C’est que je n’aie pas encore abordé son point fort. La magie-technologie fait des merveilles et l’une d’entre elle est l’énergie cinétique. Elle a permit à mon arme de régler le problème de surchauffe et de recharge. Je ne comprends pas très bien le fonctionnement, mais le chargeur classique a été remplacer par un chargeur contenant un bloc de métal de deux cents grammes. Chaque coup tiré détache du bloc une minuscule bille du bloc. Elle est propulsée à une vitesse extrême avant d’être relâchée et éjectée pas le canon de l’arme. Plus efficace qu’une balle chemisée, cette « bille » a plus d’impact qu’une balle explosive. Chaque chargeur peut tirer environ dix mille billes identiques. Depuis que j’ai cette arme, je n’ai jamais eu à recharger.
Tout à l’heure, j’ai parlé de gantelets et de bottes. Je crois qu’il est temps de m’étendre un peu plus sur le sujet. Les gantelets, sont des sortes d’amplificateurs d’impact. En plus de protéger mes avants bras au corps à corps, ils multiplient la force de mes coups, me donnant une force de frappe égale à mes adversaires. Les bottes quand à elles amplifient non pas l’impact mais l’impulsion. Elles me permettent de sauter plus haut, plus loin, de courir plus vite. Mais elles peuvent aussi défoncer des portes si je prends appui fortement dessus. Combiné avec le kickboxing, le taekkendo et un peu de boxe, je peux être redoutable au corps à corps. Je sais ce que vous vous dites. Si je suis si fort, pourquoi est-ce que cette guerre n’est pas finie ? Je vous répondrais que malgré tout, je reste un humain. Mieux équipé et armé que les autres pour cette guerre certes, mais je suis mortel et c’est mieux ainsi.


Comment en êtes-vous arrivé là ?

Je vous vois venir. Vous voulez une histoire faite de larmes et de sang… et bien vous allez être servi. Tout commence il y a 10 ans. Un jeune homme normal dans une vie normal. Une adolescence faite de musique, d’amis et de sorties. Des facilités en cours, peu de travail… Une vie sans soucis. Personne ne s’imaginait alors ce qui allait se passer. Ce jeune homme, rieur et plein de vie tomba nez à nez avec une jeune fille. Alors qu’il ne s’était jamais inquiété ni même intéressé au sexe opposé, il sut au premier regard que c’était Elle. Par chance se fut réciproque et ils furent heureux… Je fus heureux pendant cinq merveilleuses années. Je passerais les détails d’une vie de couple avec ses hauts et ses bas de la vie d’étudiant que nous menions tous deux. Sarah, car tel était son nom, et moi avons vécu dans un cocon d’amour. C’est tout ce dont je veux me rappeler.
Mais… Ils me l’ont enlevé ! C’était un matin d’hiver. Un matin de fête. Un 25 décembre… La veille, nous nous étions baladés en amoureux avant d’aller dîner dans un restaurant au combien romantique. La soirée avançant, nous étions rentrés et ce fut une nuit inoubliable… Tout comme le lendemain. Elle était encore au lit, endormie, resplendissante… Je m’étais levé plus tôt en veillant de ne pas la réveiller. J’étais descendu à la cuisine et après avoir ingurgité un café, je lui avais préparé un petit déjeuné sur un plateau. Je remontais vers la chambre, quand un énorme fracas se fit entendre. Sans réfléchir, j’ai lâché le plateau et j’ai couru vers la chambre. Des bruits de combats s’échappaient de derrière la porte. C’était irréaliste ! Et pourtant… et pourtant. Des épées s’entrechoquaient là derrière. J’aurais presque put m’arrêter si à ce moment je n’avais pas reconnu le cri de Sarah. Un cri d’effroi et de douleur. Je courus plus vite encore et fit voler la porte en éclat. Devant, un spectacle digne des livres de fantaisie. Deux créatures ailées donnaient un balai mortel d’acier et de magie. L’une dotée de plumes blanches comme l’émail. L’autre, de membranes rouges. Une seconde à peine, je fus ébahi et tétanisé. Je me demandais comment ces êtres étaient arrivés ici, mais l’énorme trou dans le mur répondit à ma question. Des yeux, je cherchais Sarah. D’abord affolé, je retrouvais un certain calme quand je la vis, cachée derrière le lit renversé. Je voulu la rejoindre, mais le combat acharné que se livraient le… démon et l’ange, m’empêchais de l’atteindre. J’aurais du avoir peur pour ma vie, mais à cet instant, il n’en fut rien. La seule chose qui comptait était Sarah. Alors, je fis ce que la raison m’interdisait. En un éclair, enfin presque, je traversais la zone de combat et en même temps les deux combattants prirent enfin conscience de notre existence. J’arrivais jusqu’à Sarah sans me retourner et la pris dans mes bras. Je la rassurais et la calmais un peu avant de réfléchir à un moyen de sortir d’ici. J’avais plongé mon regard dans le sien. Ses grands yeux verts m’avaient toujours aidé à me concentrer et à trouver la paix… Mais cela ne dura pas et je n’eus pas le loisir de me perdre dans l’immensité verte de ses prunelles. Derrière nous, le démon avais envoyé au tapis l’ange et en un éclair, et cette fois-ci ce n’était pas une expression, le lit vola en éclat derrière nous. Je fus expulsé à l’autre bout de la chambre et m’écrasais dans la penderie. Ma vue se brouilla un instant. Quand je la retrouvais, le démon était devant moi. Il tenait fermement Sarah d’une main tandis que de l’autre il la menaçait de sa lame. Il me sourit, mais ce sourire n’avait rien de chaleureux. Il était mauvais et sadique. Soudain, sans crier mot, son arme s’enfonça dans le dos de Sarah. Un cri accompagna ce geste… Le mien. Un cri plein de douleur, d’impuissance et de désespoir. Je n’ai rien put faire. Normalement, j’étais le suivant, mais le démon dans toute son arrogance n’avait pas pris la peine de vérifier si l’ange était mort. Celui-ci s’était relevé et lança un rayon lumineux qui vînt toucher le démon à l’épaule. L’infernal lâcha son arme qui tomba tout près du corps sans vie de Sarah. Il fit volte-face, fou de rage, et retourna se battre. Sonné et chancelant, j’effaçais les quelques centimètres qui me séparaient de la femme de ma vie. Je pris son corps sans vie dans mes bras et un flot de larme se mit à couler. Mes pleurs étaient la vitrine de ma détresse. On venait de m’enlever, ma raison de vivre. Je ne sais combien de temps je pus pleurer, mais je me rappelle que l’ange finit par se porter, victorieux et blessé, derrière moi. Il me mit la main sur l’épaule et mes pleurs se turent doucement. Ses paroles, je ne les oublierais jamais.


« Je partage ta douleur, mon fils. »

Il croyait m’apaiser en disant cela ?! Je pense que oui… Mais ma douleur était intacte. Si mes pleurs avaient cessés, mais larmes demeuraient. Ces mots… ces mots… Ils s’ancrèrent en moi, en chaque cellule de mon corps et déclenchèrent une réaction en chaîne que je ne pus, ni ne voulus contrôler. Ma douleur se mut en colère, ma colère en haine. Mes mains se saisirent de l’arme du démon. Mes doigts se serrèrent le manche et en un mouvement inspiré de mon inconscient, la lame se ficha dans le cœur du céleste. Mon regard haineux dans le sien, je me délectais de sa mort sans vraiment le vouloir. Je n’oublierais jamais non plus mes paroles.

« C’est aussi de ta faute ! »

Ma mémoire n'est plus claire sur le reste de cette journée. Je me souviens m'être approché du mur en ruine et d'avoir regardé les cieux et la terre s'embraser. Ce jour marqua le début d'une nouvelle ère pour l'humanité et le début de l'enfer pour moi. J'avais tout perdu, je sus bien plus tard qu'Arquemare avait ce pouvoir. Je voulais mourir pour la rejoindre, je voulais vivre pour la venger. J'avais soif de sang, mais j'étais faible. J'ai passé ainsi un an à me cacher tel une proie. Mais dans ma solitude, je me suis entraîné, mon corps s'est musclé, mon esprit s'est façonné. J'étais d'ors et déjà une machine à tuer. Il ne me manquait plus que des armes pour combattre. Je me mis en quête de quelqu'un qui pourrait m'aider. Cette personne répondit sous le nom d’Oliver M'Diaye. Un simple prof de sport à première vue. Il m'apprit ce qu'il savait et j'en tirais une bonne maîtrise des sports dont je vous aie déjà parlé. Un matin, en me réveillant, je le découvris mort, baignant dans une flaque de sang et couvert de multiples blessures. Un mort de plus dans cette guerre... Déjà renfermé dans ma haine, cela ne me toucha pas et je partis, mais cette fois, je n’étais plus une proie. Au bout de quelques jours je me suis procuré une arme et la chasse débuta. Un puis deux puis trois… des dizaines d’anges et de démons moururent sous mes coups. Cependant, ce n’était pas assez. Ils n’étaient que des soldats, faibles pour la plupart. Je réclamais une vengeance… une vraie ! Mais je n’étais moi-même pas assez fort pour cela. Je me mis donc en quête de personnes qui pourraient m’aider. Et alors que je cherchais, se sont eux qui m’ont trouvés. Un type qui se faisait appeler Dom qui portait une armure futuriste et un équipement digne de Rambo m’aborda un jour sombre de Février. Il m’emmena dans les montagnes. Il me présenta aux siens. Il m’expliqua leur lutte. Je rejoignis leurs rangs. Là, j’appris à magner les armes à feux et à perfectionner mes techniques de combat. J’y reçus un entraînement militaire et en l’espace d’un an j’étais devenu l’un des meilleurs.

J’étais là quand le haut commandant déclara l’entrée en guerre des Gears.


Dernière édition par Samuel le Sam 27 Déc - 15:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Samuel Reaver   Samuel Reaver Icon_minitimeSam 27 Déc - 15:43

Au bout de cette année, je suis allé chez Youki pour m’équiper. C’est à partir de ce moment que je me sentis prêt à me venger. On m’ordonna de faire équipe avec Dom pour notre complémentarité. J’obéis sans le moindre intérêt. Dom ne comptait pas… pas encore. Malgré mon côté tête brûlée, nous avons finis par bien nous entendre, nous apprécier même. Grave erreur ! Lors d’une mission bénigne, nous sommes tombés dans un piège. Notre objectif était de sécuriser un site pour l’arrivée de renforts en vue d’attaquer un camp angélique plus au sud. Dom et moi avons fait notre boulot. Bâtiments après bâtiments, pièces après pièces, la zone fut nettoyée. Mais quand les renforts arrivèrent… Les nuages opaques furent percés par des centaines de paires d’ailes blanches. Les anges nous prirent à revers. Ce fut un massacre. Du sang, du sang partout. Dans le bruit des épées et des explosions, Dom et moi retournions auprès de nos frères d’arme pour prêter main forte, mais le chemin nous fut bloquer par une explosion. Nous n’avions d’autre choix que de faire demi-tour dans l’immeuble en flamme et contourner les combats pour attaquer les anges dans le dos. Une opération risquée, mais prometteuse. A toute vitesse, nous nous sommes rendus au point le plus propice, tuant tout ange se mettant entre nous et notre objectif avec une efficacité redoutable. Nous sommes montés sur le toit du plus haut immeuble et Dom a sortit son mortier. Nous avons pilonné les rangs ennemis. Soulageant nos propres troupes. Équilibrant le combat, du moins temps que nous avions des munitions. Après… nous savions tous deux ce qui se passerait et nous ne nous sommes pas trompés. Un bataillon entier fonça sur nous alors que nous nous pressions de quitter le toit. Nous y étions presque lorsque Dom fut touché. Je fis demi-tour et le prit sur mes épaules. L’énergie du désespoir me permis de ne pas crouler sous sa carcasse de rugbyman. C’est comme cela que nous avons quittés le bâtiment. J'avais perdu mon arme et Dom était dans les choux. Les trois jours qui suivirent furent un jeu de cache-cache géant. Sans radio, nous étions coupés du monde. Dom était mal en point et il ne lui restait plus qu’un chargeur dans son pistolet. Pendant un temps j’ai oublié ma haine qui fit place à la peur de perdre un ami. Le seul ami que j’avais. J’ai veillé sur lui nuit et jour repoussant la fatigue, guettant le ciel. Quand il me sembla que tout le coin était redevenu sûr, je conduisis Dom sur le lieu de l’attaque pour trouver un véhicule. Parmi les flammes et la fumée qui se dégageaient des blindés détruits, il en restait un en assez bon état. Je trouvais une trousse de soin à l’arrière et j’injectais une dose de nano-robots médicaux à Dom. Il fut sur pied en une heure. Je nous croyais sortit d’affaire. Dom se mit au volant alors que j’inspectais le terrain pour retrouver mon fusil perdu au cours de l’effondrement de l’immeuble. Fouillant un tas de décombre, je le trouvais enfin et je le brandis en l’air en me retournant vers Dom. Le bruit d’un moteur qui démarre, le souffle d’une explosion, des jets de flammes. Voilà ce que je vis et sentis. Dom…n’était plus. Je ne pus bouger. J’aurais dut crier, mais rien ne sortit de mes lèvres. J’aurais dut pleurer, mais aucune larme ne coula. Une seconde après l’explosion, le flingue de Dom atterri intact à mes pieds. Doucement, je le pris. Je l’observais un moment et le mit à ma ceinture. Sans un mot, je quittais les lieux en direction d’Orion. Une longue marche m’attendait. Ce jour marqua la fin de ma transformation. Les démons m’avaient volés Sarah. Les anges, Dom. Mais l’un dans l’autre, ils avaient créés une menace. Je me promis de ne jamais m’arrêter. J’allais les exterminer. Jamais ma haine ne fut plus grande que ce jour là.

Le retour me prit une semaine. Tout le monde me croyait mort. Ils n’avaient pas vraiment tort. Le commandement me demanda quelques temps après de refaire équipe, mais mon refus fut catégorique. Désormais j’allais travailler seul. Ma première cible : les démons. Un mois durant je les ais harcelé. Tout particulièrement les troupes du seigneur Aozora. Mais mon objectif était leur camp fortifié de Paris. Je réunis des informations, le plus possible et quand je fus prêt, je me mis en route avec un sac remplis d’explosifs. Je me suis infiltré sous le couvert d’une nuit embrumée. J’ai esquivé les sentinelles et tué les gardes qui gardaient le dépôt de munitions de magie-technologie. J’ai placé les explosifs et j’ai filé à l’autre bout du camp. J’ai tué le commandant dans sa propre chambre et j’ai déclenché l’explosion avant de foutre le camp. Le lendemain, il ne restait plus rien du camp à part des milliers de cadavres, deux mille pour être exact. Un coup qui affaiblissait les enfers et son seigneur le plus redoutable. Mais je n’allais pas m’arrêter là. Direction l’Angleterre et la garnison angélique de Londres. Elle était sous la direction de l’archange Lor’findel. Heureusement pour moi, aucune aile blanche n’était en faction en ce lieu, car les membres de cette légion, spécialement rattachée à l’archange, étaient des plus redoutables. J’utilisais à Londres la même méthode. Non pas parce que je suis stupide, mais parce que je voulais qu’ils sachent que c’était la même personne. Qu’ils aient peur de moi. Qu’ils apprennent que je n’avais peur de rien, ni de personne et que rien ne m’arrêterait. Deux mille cinq cents morts à Londres. Ce fut comme cela pendant quatre longues années. J’étais devenu la hantise des célestes et des infernaux. Les uns m’appelant l’ange noir. Les autres me nommant, le fossoyeur. Mes frères d’armes me surnomment Sam coeurfroid. Les plus superstitieux me comparent mêmes aux Ombres qui tuent sans jamais laisser de traces en me donnant le sobriquet de spectre. Tous ces quolibets ne désignent pourtant qu’un humain emplit de haine et qui, dans le froid glacial de ses yeux, ne voit le monde qu’à travers sa vengeance.


S’il n’y a que cette vengeance qui compte pourquoi êtes-vous devant moi, aujourd’hui ?

Je ne sais pas vraiment. J’imagine pourtant bien des choses. L’explication la plus probable est qu’au fond de moi, il reste encore un peu d’espoir. L’espoir que ce monde nous soit rendu ou soit libéré. Je suis pourtant convaincu de ne jamais voir ce jour, mais si dans ma vengeance je peux aider votre cause, la cause de mes frères et… la faire mienne, alors j’en serais fier. Car c’est la tout ce qu’il me reste. Ma haine, mon désir de vengeance et ma fierté d’être un Gear.

Vous ferez un très bon major. Samuel Reaver. Rompez.
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Aëlion Lor'findel
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Métier : Bras armé de mon roi. Archange protecteur des cieux.
Armes et artéfacts : Justice : épée longue qui peut absorber la magie et la renvoyer en un rayon lumineux destructeur.

Châtiment : massue à sept chaînes dont la force d'impact varie en fonction de la nature de l'âme de l'adversaire.

(armes décrites plus pécisément dans ma fiche)
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MessageSujet: Re: Samuel Reaver   Samuel Reaver Icon_minitimeSam 27 Déc - 15:48

Bon alors. Bienvenue à toi. J'ai effacé les messages de bienvenue au-dessus pour que ta fiche ne soit pas coupée. Donc les gars si vous voulez dire bonjour va falloir repasser. Samuel, laisse-moi te présenter le staff : Dorinne Aozora fonda-admin, Coriolis Mingrave co-fonda admin et moi-même Aëlion Lor'findel admin. Pour le reste, le règlement est à lire obligatoirement si ce n'est déjà fait. Bon jeu parmi nous. Amuses-toi bien.
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MessageSujet: Re: Samuel Reaver   Samuel Reaver Icon_minitimeSam 27 Déc - 16:36

Ok merci ! Je vais de suite signer le règlement ^^
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MessageSujet: Re: Samuel Reaver   Samuel Reaver Icon_minitime

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