Arquemare
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Arquemare

Les enfers... Le Paradis... Une guerre aujourd'hui menée par les Hommes... Entrez dans la légende.
 
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 Big apple [PV : Vergil]

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Aëlion Lor'findel
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Aëlion Lor'findel


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Métier : Bras armé de mon roi. Archange protecteur des cieux.
Armes et artéfacts : Justice : épée longue qui peut absorber la magie et la renvoyer en un rayon lumineux destructeur.

Châtiment : massue à sept chaînes dont la force d'impact varie en fonction de la nature de l'âme de l'adversaire.

(armes décrites plus pécisément dans ma fiche)
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MessageSujet: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeLun 1 Déc - 18:57

New York. Autrefois la ville la plus importante des Etats-Unis d'amérique. Le centre de tous les puissants chez les humains. Autrefois... car les grandes villes ont étés les premières touchées par la guerre. Aujourd'hui, la plupart des new yorkais se sont enfuis ou on étés tués. Les rares à être resté vivent dans la crainte chaque jour qui passe et on ne les voit que rarement en dehors de chez eux. La guerre a frappée fort ici, sur l'île de manhattan... et elle continue de faire des morts. La rive Est aux main des démons, l'Ouest sous notre protection, Manhattan était le théâtre de bataille presque quotidiennes pour percer les lignes ennemis. Accompagné d'un peloton d'une quinzaine d'ange tous sortis de ma légion, j'arppentais en volant les rues désertes. Les immeubles, autrefois preuves de la magnificence de cette ville, représentaient désormais toute la douleur qui sévissait en ces lieux. Les murs étaient fissurés, les vitres explosées, certains s'étaient en partie écroulés, d'autres par contre tenaient encore debout, intacts par je ne sais quel miracle.

La patrouille se terminait presque quand, arrivés au sud de little italy, nous vîmes des ombres bouger. Nous descendîmes en formation et nous nous posâmes sur l'asphalte usé. A peine nous touchions le sol qu'un ecadrons entier de démons se précipitèrent sur nous. Un piège peu élaboré et des troupes trop peu formées pour que cela nous pause un réel problème. Immédiatement, nous avons formé un cercle et, le bouclier de l'un protégeant son voisin, nous érigions un mur parsemé de lames. Cinq minutes plus tard, il ne restait plus de démons et aucun de mes hommes n'était blessé. Nous nous en étions bien sortis. Je relevai la visière de mon casque et nettoyai Châtiment avant de la ranger. Je regardais un démon mort un peu plus loin et constata avec horreur qu'il n'était encore qu'un enfant. Nul enfant ne méritait ce sort là. Je fis face à mes hommes et donna de la voix.


" La moitié monte la garde, l'autre s'occupe des corps."

Ils s'exécutèrent et bientôt les corps furent regroupés, alignés et drappés d'un linceuil. Tout mort devait être respecté, quel qu'il soit. Je savais que beaucoup d'anges n'aimaient pas ma façon de traiter les morts ennemis, mais les hommes et les femmes de la légion Lor'findel obéissaient sans poser de questions, ni de problèmes et cela quelques soient leurs opinions. Ils m'étaient fidèles. Soudain, un bruit dans un immeuble proche attira mon attention. J'ordonnais à mes hommes de rester sur le qui vive et de protéger le périmètre avant de m'envoler seul vers le deuxième étage de cet immeuble. Je me posais doucement, bouclier dans la main droite tandis que l'autre était prête à dégainer Justice. On ne voyait pas grand chose, malgré les murs éventrés et les cloisons détruites. La seule lumière constante provenais du dehors, alors que ça et là des néons prodiguaient leur soin par intermitence.

Des bruits de pas, une ombre furtive... du sang.

Voilà tout ce que je percevais. Cependant, je pouvais dire avec certitude qu'il s'agissait de sang de démon et je ne tardais pas à tomber face à face avec deux cadavres de cornus. L'ennemi de mon ennemi... Ce dicton humain était certes bancale et supposait que les Hommes aient une nature angélique, mais, je ne sais pourquoi, j'allais l'appliquer ici. Je baissais mon bouclier et enlevais ma main gauche de la garde de Justice.


"Je ne vous veux aucun mal. Montrez-vous, vous n'avez rien à craindre."

Enfin sauf si cet "ami" inconnu essayait de me tuer. De l'ombre émergea alors un humain à la carrure imposante et au visage endurcis. Un combattant sans aucun doute, mais de quel camp ? Je n'allais pas tarder à le savoir.

"Ceci est votre oeuvre ?"

Je désignais les deux cadavres sans le quitter des yeux. Je ne savais pas trop par où commencer une conversation pareille et se présenter en premier lieu n'était pas une bonne idée. Beaucoup changeaient d'attitudes quand ils savaient qu'ils étaient en face d'un archange. J'attendais sa réaction pour me faire une idée plus précise sur ce personnage mystérieux et sur la suite des évennements.
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MessageSujet: Re: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeMar 2 Déc - 15:00

Manhattan, l'île de l'homme, ou plutôt, elle le fut. Il y avait depuis trop de temps l'envers du décor qui me pourrissait la vue, les bâtiments comme déchiré, s'effritaient. Plus jeune, avant toute cette folie, je voulais passer mes vacances ici, à la place j'y suis passé bien plus tard que prévu pour renforcer les armées qui l'ont dévasté.
Peu de démons ont osés m'approcher, ils savaient, j'étais un survivant de Samael, j'étais passé de l'autre côté. Ils flippaient, pleuraient leurs mères, ils reculaient, terrorisés à l'idée de se faire maltraiter.

Depuis mon départ du Paradis, on ne m'avait fourni aucune arme, j'en ai récupéré une sur le tas. Un démon pas si dangereux que ça fini par mourir sous les coups de poings, je lui ai pris son épée en souvenir. Une large et lourde épée à deux mains, mais avec ça, au moins, j'étais sûr de faire mouche peu importe l'adversaire.

En parlant de mouche, la rive en était infesté, le fuel déverser dans le fleuve avait intoxiqué les algues et poissons. Le flux avait dégueulé les cadavres sur la berge, ça puait, une odeur âcre de pourriture, et pire encore. Je n'ai jamais cherché à imaginer les maladies qui pouvaient s'en détacher.. Calme, j'ai rejoins l'autre rive, longeant la frontière invisible entre les deux camps. Il y avait une tour en piteuse état, je suivais l'odeur de poisson qui y menait. Je n'étais pas fou, je sentais un fil de pourriture emporté par le vent, il sortait du bâtiment lui-même.
Je me suis engouffré dedans et la fête a commencé.

Le rez-de-chaussé était surveillé par un freluquet, le genre qui ne servent même pas à faire la guet, on les laisse à l'arrière car ils sont moins gênant mort que vif. Il a reculé, je l'ai laissé fuir. Une journée trop sentimentale peut-être.
Une migraine naissante saillait mes tempes. Les impulsions, souvenir du seigneur démon, revenaient à la charge, la magie n'était pas encore dissipée et l'envie de tuer reprenait le dessus. Le démon s'en fuit, je titubais jusqu'à l'escalier, m'appuyait dessus, il cru qu'il avait une chance de se faire bien voir, ou juste était-il stupide, il a plongé, j'ai taillé dans le vif, les côtes se brisant sur la rafle de mon épée.

J'entendis des bruits, mon nez grippé par l'odeur ne sentait plus rien, je me dirigeai à l'oreille. Distance longue, je montais les marche jusqu'au dernier étage. L'envie de tuer. J'avais mes raisons de laisser cette force me contraindre. Ils avaient trahit le pacte, passé la frontière, ils n'étaient pas sur leurs terres.

Une heure après, du sang goutant de mon épée je reprenais conscience. La tour, les démons. Il n'y avait qu'un intrus dans ma réalité, cet ange venu se poser. Les nuages semblaient hauts vu d'ici, nous étions à un étage inférieur à ce que j'imaginais être il y a pour moi une seconde.
Des mots sonnaient dans la pièce, leur écho me parvint.

Il était visible pour moi, surtout car j'entendais le vent s'engouffrer dans ses ailes, j'entendais ses pas et le grincement du métal de son armure. Je le voyais tout en étant trop loin pour cela. Assis sur une vieille caisse bancale je récupérai mon arme, la fixait entre mes épaule et me décalais de cette cachette qui n'en avait que l'apparence.

-Possible.

Mes yeux se posèrent sur les démons morts.


(y avait un pc de libre pas loin ! j'ai donc répondu...enfin, tu vois ça.)
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Aëlion Lor'findel
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MessageSujet: Re: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeMer 3 Déc - 17:28

(attention ce post va accueillir en avant première un PNJ à Aëlion !)

Possible ! Il n'était semblait-t'il pas bavard. Enfin bref, cela n'était pas un déli. Je relevais ma visière et plantais mon regard dans le sien. Il me semblait connaître ce regard, à croire que je me rappelais plus des humains que des anges que j'avais croisé. Dans la pénombre de l'immeuble, je m'approchais alors de l'homme. Je ne craignais pas qu'il soit du côté des démons, pas plus qu'il soit imprévisible. Si tel était le cas et s'il m'attaquait, il déchanterait bien vite. J'étais un guerrier et je me défendrais sans me poser de question. Mais nous n'en étions pas là. J'étais arrivé à une distance respectable de l'homme et je lui tendis la main.

"Je m'appelle Aëlion."

Un salut sincère et franc. Je rangeais mes ailes et le sifflement du vent qui passait à travers mes plumes disparut. Il n'y avait plus que le grésillement d'un néon essayant désespérément de s'allumer qui parvenait à nos oreilles. Un silence qui pouvait être oppressant et qui pourtant ne me faisait pas plus froid dans le dos qu'un film pour enfant. Le noir était peut-être le royaume des démons, il n'en restait pas plus dangereux que la lumière.

Un instant dont je ne pouvais évaluer la durée s'enfuit sans le moindre son. il fut brisé par des bruits de bottes et le sifflement atténué du vent dans des ailes pleines de plumes. Sans même me retourner, je savais de qui il s'agissait. Ilkar Plûmes-Blanches. Commandant en second de la légion Lor'findel, ma légion. Il était mon bras droit lor des batailles et il avait autorité sur mes hommes en mon absence. C'était un ami et un guerrier implacable. Sa chevelure blonde faisait se mariait avec l'or de son armure. Sa tenue pourpre et blanche relevant sa peau pâle.


Spoiler:

Il s'approcha et d'une voix calme et montrant un respect infini et une amitié sincère, il s'adressa à moi.

"Nous avons fini seigneur, les hommes se sont regroupés sur le toit de cette immeuble prêt à reprendre la patrouille."

"Très, bien. Attendez-moi là haut, j'arrive dans quelques instants."

Il s'inclina légèrement et fit quelques pas en arrières dans cette position comme le voulait la coutume. J'avais beau lui dire que cela m'importait peu, il continuait. Une fois qu'il fut partit, ej me reconcentrais sur l'humain et pris conscience de l'énorme épée qu'il portait. Il fallait une force de titant pour qu'un simple humain soulève cet objet de mort ! Rien qu'avec ceci, il gagnait mon respect. Cependant, quelque chose m'intriguait.

"Que faites-vous seul ici ?"

La question se posait en effet. A New York, comme dans toutes les villes qui étaient le théatre de grandes batailles, jamais un combattant ni un ange ne se baladait seul. Question de sécurité pour l'un et l'autre, mais aussi de coordination de l'ensemble de nos forces.
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MessageSujet: Re: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeSam 6 Déc - 0:07

Son nom me disait quelque chose, irrémédiablement ma mémoire semblait laisser échapper le temps, ne sachant plus comment le marquer. J'essayais de me souvenir, je fis l'effort de concentrer mon attention sur le nom, les syllabes, rien n'y fit. Je ne me souvenais pas, alors, au final, je ne le connaissais pas. Il avança, tendit une main. Je n'esquissais aucun mouvement, un cil irrita ma pupille, je ne pouvais lâcher mon épée et lui répondre. Je le toisais, il était grand, aussi grand que je l'étais, en armure, arme fixées aux hanches. Il me paraissait noble. Peut-être faisais-je une erreur. Le doute de ne rien savoir, d'oublier même l'essentiel glissait sur ma peau, j'en sentais le froid, comme un écho à la garde métallique de mon arme.

Je réfléchis ainsi pendant des lustres me semblait-il, observant l'ange posé sur le béton, et avisant la venu d'un autre. Il s'approcha de son supérieur, ma logique n'étant pas aussi faillible que ma mémoire, lui adressa quelques mots, reçue ses ordres et quitta les lieux. Il y eut une question qui fusa dans l'air. Je dus la faire résonner à mon esprit plusieurs fois avant de comprendre qu'elle s'adressait à moi, à qui d'autre après tout ?

-Seul ? Ce n'est pas interdit.

Jamais je n'aurai pu prendre conscience qu'il s'agissait là d'une question évidente, qui pourrait se ballader seul dans de tels quartiers dévastés ? Moi, oui il y a moi, juste Vergil le fou. Mais là ma logique ne pouvait envisager ce que ma mémoire ne lui dictait pas. Un sérieux conflit s'imposait.
Il n'était pas hostile et pour ma part je servais selon mon idée les anges. Je ne faisais partie d'aucune légion, aucun archange n'ayant apposé sa marque sur moi, mais il venait que je serai un mercenaire pour le premier archange qui aura la bonne idée de m'employer. Un mercenaire ou un soldat. Je ne savais rien faire d'autre après tout.

Je vis la tête d'un démon, l'effroit de son visage tuméfié, de ses lèvres carmins, sous la couche de sang. Je n'avais pas de mépris pour les morts, ni dégout pour les vivants. Je fis un pas, ma vision moins flou je découvrais le carnage. Il m'aura fallu l'espace d'une vie pour m'en rendre compte.
Il n'y avait rien de choquant là dedans, je pensais simplement que mon travail était sale, irréfléchi, désordonné. Pire encore, il était incontrôlé.

-Je les ai suivi. Ils ont passé la frontière. Ils n'étaient pas à leur place.

Je laissais ses mots déborder. Mes lèvres aussi étaient incontrôlables.
Je n'ai jamais eu la chance de grandir, d'apprendre à établir des règles fermes à mon corps, à mes émotions, alors quand bien même je ne savais pas paniquer, j'étais capable de perdre mon sang froid. D'une manière qui m'était propre. Sous un masque d'indifférence je constatais l'ampleur des dégâts, je les comparais à peine avec ce que je pensais être la normale des choses, un passé qui me soufflait qu'avant les bâtiments brillaient le soir sous l'emprise de néons et de projecteurs. Aujourd'hui, le soleil se teinte de rouge que personne ne sait plus lever les yeux vers lui. Il n'y a que des gens comme moi qui vont s'abreuver de lumière dans l'espoir qu'un jour on leur rende leur humanité.
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MessageSujet: Re: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeMar 23 Déc - 12:12

L'humain ne réagit pas... La politesse n'avait jamais été leur fort, mais la longueur des réactions de celui-là me laissait perplexe. Etait-il fou ? Sûrement, étant donné la réponse qu'il me donna. Interdit, certes ce n'était pas interdit de se promener seul ici, mais dangereux oui. Néanmoins, il avait l'air de savoir se défendre et mieux encore, il semblait plus que compétant pour défendre Eden.

"Il n'est pas prudent de se promener seul ici. Là était plus le sens de ma question, mais vous avez l'air de bien vous en sortir."

Je retirais ma main, comprenant qu'il ne la serrerait pas. Etrange homme, mais la guerre en avait créée beaucoup comme lui et d'autres bien pire encore. Arquemare révélait les forces de chacun. Elle éclairait aussi l'indéniable égalité des anges et des démons, mais aucun camp ne voulait le voir. Mais passons. Une guerre a besoin de guerriers, qu'ils soient fous ou non...

"Quel est votre nom ?"

Je voulais savoir. Savoir qui il était. Savoir qui il servait. Savoir ce qu'il était. Trois questions auxquelles je n'aurais probablement pas de réponses. Je tentais quand même. Je n'aurais peut-être pas du. Mes hommes m'attendaient sur le toit et la nuit tombait petit à petit. Le coin serait bientôt infesté de démons. Qu'ils aient le droit ou non de franchir la frontière au combien fragile de ce champ de bataille, ils seraient là. La nuit, nous n'étions pas capable de les repousser efficacement ici. Le fleuve était la seule barrière efficace. De même qu'elle l'était pour eux le jour. Je rêvais d'un monde fait de lumière, un monde de paix. Je vivais dans un monde d'ombre et de lumière, un monde en proie au chaos.

(Hrp : dsl pour le temps de réponse.)
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MessageSujet: Re: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeMer 24 Déc - 15:23

(c'est court, mais je peux pas faire mieux)

-Vergil

Je reprenais enfin pleinement conscience de ce que je faisais dans ce taudis. L'idée me revint que cela faisait déjà un petit bout de temps que je trainais dans cette ville dévastée, j'aurais dû allé plus au sud vers les montagnes, là bas j'étais sûr de trouver des réfugiers, et mieux encore, j'étais sûr de dénicher de quoi manger et de quoi me changer. Je posais mon épée contre le mur, au moins, je n'aurai pas à en acheter une neuve, celle-ci est amplement suffisante, il me suffit d'attendre qu'elle se brise comme toutes les autres.

-Et vous ? Que faites-vous ici ? La ville est prise, il n'y a plus rien à défendre ici.

Pas d'humains en vie sur vingt kilomètres à la ronde, je ne sentais que l'odeur d'anges et de démons, ces derniers gisant morts dans la bâtisse délabrée. J'aurai pu parler à nouveau, dérouiller ma mâchoire et faire fonctionner un peu plus mes cordes vocales atrophiées, mais la grabuge qui résonnait depuis les toits ne me disait rien de bon. Un bruit sourd, un tremblement... De la poussière se détacha du plafond bas, je levais la tête comme si ce geste pouvait me dire ce qu'il se passait aux étages au dessus, et reprenant mon épée, je fis vote-face. La cage d'escalier non loin je m'y enfougrait brutalement pour grimper les marches par quatre.

Je me demandais ce qu'il pouvait y avoir sur le toit, j'aurai juré avoir tué tout les démons pris dans la bâtiment, nous étions trop loin des autres pour risquer une attaque venue d'un bâtiment voisin, et le toit était si haut que je pensais impossible la grimpée à partir de l'extérieur... Je me trompais souvent dans ce genre de calculs, ceux que je chasse semblent être bien plus malins que moi.
L'étonnante faculté d'absorption de mon esprit eu raison de ma lucidité soudaine, je reprenais les bonne vieilles méthodes, fermer les yeux pour mieux combattre.

Je n'aurai su dire si l'ange me suivait dans les marches où s'il était déjà arrivé plus haut... Il n'avait sur cet instance qu'une importance secondaire, le combat méritait d'être ma priorité. Si combat il devait y avoir.
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MessageSujet: Re: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeDim 28 Déc - 17:08

Son nom ne m'éclaira guère. Il faut dire que je ne connaissais pas tous les combattants qui combattaient à nos côtés. Mais j'étais content qu'il parle enfin. Je veux dire qu'il s'ouvre un peu. J'étais curieux d'en savoir plus. Peut-être cela serait-il possible. Il me rendit ma précédente question. Si ça ne tenait qu'à moi, et si sauver des vies humaines était mon seul but, je lui aurait répondu qu'ici nous ne servions à rien. Tout étant détruit ou presque. Mais la situation était plus complexe.

"Eden se doit de garder une présence en ces lieux. La ville est détruite certe, mais elle reste un symbole et un lieux stratégique. L'abandonner aux démons ne ferait que renforcer leur moral et baissr le notre. De plus, Mingrave sera bientôt sous notre contrôle exclusif. Prendre New-York nous permettrait de prendre en tenaille les démons établis en Europe et en Afrique. Les attaquant ainsi à revers et soulageant nos propres troupes dans ces régions. Voilà, pourquoi je suis ici."

Dans ce conflit mondial, il fallait penser global. Je ne pouvais tolérer de perdre cette ville, même si nous la tenions qu'en partie. J'étais repartis une fois de plus dans mes pensées quand un bruit sourd retentit du toit alors que le plafond se mit à trembler. Je ne pris pas le temps de me soucier du jeune humain et je décollais pour retrouver mes hommes. Je surgis de par des ruines d'une fenêtre et monta en flèche vers le toit. Des sifflement stridents parvinrent à mes oreilles. Et quand j'arrivais en vue du toit, je découvris mes hommes rassemblés au centre en une boule de boucliers herrissés de piques. Ils étaient couverts par un bouclier magique. Le mage devait être au centre de la demi-sphère. Bien à l'abri d'un éventuel ennemi qui arriverait à entrer à l'intérieur. Le sifflement se fit plus pressant, plus puissant. Une explosion apparut un peu au dessus du boulier. Une vingtaine de sous munitions s'échapèrent de l'ogive principale et vinrent pilonner le bouclier du mage. J'atteris sur le toit et repliant mes ailes, je rentrait dans le champ de force à l'aide de Justice. Ilkar sortit des rangs pour me rejoindre et me fit un topo rapide.

"On sait pas d'où ça vient, mais ça fait le troisième mortier qu'on se prend. Sage tient le coup, mais à ce rythme ça va pas durer."

"Cette attaque ne ressemble pas aux démons."

"Des Gears..."

"Je pense en effet. Ils ne vont pas se contenter de nous pilonner. Ils vont venir au corps à corps. Appelle du renfort, que le reste des Ailes Blanches nous rejoigne. Nous tiendrons en les attendant. Que Spyke et Hyden prêtent main forte à Sage. Les autres prennent un position défensive autour d'eux et devant la sortie d'escalier. Un humain va bientôt arriver, ne l'attaquez pas, il est avec nous."

"A vos ordres."

Ilkar se retourna et fit exécuter à la lettre mes ordres. Le reste de la légion ne pourrait pas arriver avant vingt bonnes minutes. Un temps considérable sur un champ de bataille. Je m'approchais du bord du toit et déjà je voyais des silhouettes humaines s'engouffrer dans l'immeuble. Ils étaient nombreux. Tout le temps pareil. Les Gears attaquaient là où on s'y attendait le moins et quand on s'y attendait le moins. Des bruits de pas résonnèrent dans la cage d'escalier. Quelques secondes après, Vergil fit son apparition. Je m'approchais de lui.

"J'espère que tu n'es pas fatigué, car on va avoir besoin de toi."

On aurait besoin de tout le monde d'ailleurs. Telle était la devise des Ailes Blanches : Puisse-tu vivre pour servir tes idéaux. Puisse-tu mourir pour que tes frères vivent. Non pas un appel au suicide, mais un devoir de protéger chacun de ses frères d'armes avec plus d'acharnement que pour sa propre vie. Nous en aurions besoin aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: Big apple [PV : Vergil]   Big apple [PV : Vergil] Icon_minitimeLun 5 Jan - 3:32

(ça ne me dérange pas que tu joues mon personnage mais essayes de m'avertir par mp Very Happy si j'avais décidé d'enfoncer un mur avant que tu ne m'accueilles tu n'aurais peut-être pas dit la même chose...)

Les marches se terminaient enfin, de l'épaule j'enfonçais les vestiges d'une porte métallique et gagnais le toit du bâtiment. Des anges y étaient rassemblés, je ne fis que peu attention à la carapace de bouclier qui trônait sur le béton, mon intérêt grandissait pour ces obus s'écrasant sur la protection magique. Je ne suis pas un héros, hélas pour moi et pour tout ceux qui m'entourent je ne suis pas du genre réfléchis, si combat il doit y avoir, combat il y aura. C'était cela ma faculté de combattant, mon unique objectif, loin de tout passé et de toute mémoire, était de protéger la cause que je servais. Mon serment était de la protéger, elle, et chaque chose qui l'incarnait. Les anges en faisaient partit.

On avait fait de moi un machine de guerre, la douleur faisait partie intégrante de mon corps, pour qu'elle m'atteigne il fallait qu'elle me tue. Chaque blessure n'avait d'importance que si elle pouvait écourter mon espérance de vie, quant au reste, ma raison, elle m'avait été enlevée il y a bien longtemps. Comme je l'ai déjà dis, c'est un mauvais coup du sort qui fit que se soit moi et pas un autre combattant qui les rejoignit, je ne leur serais d'aucune utilité en défensif, aussi je plongeais dans le tas.
J'ignorais bêtement la présence de l'archange qui venait à ma rencontre, si la guerre était un art, je ne maitrisais que celui de combattre... Sans hésitation, je fonçais sur la masse hérissée, leur bouclier protecteur suffisamment solide me servit de point d'appui, un saut, du pied je me propulsait vers l'obus arrivant. Il était énorme, une bombe faite pour détruire des villes entières. Mon épée fendit l'air et alla se ficher dans la bête.

J'étais fou mais pas stupide. Je plongeais dans l'infime fraction de seconde qui m'était laissé libre, j'évitais ainsi le gros de l'explosion. Se sont les débris de mon épée, et ceux de l'explosif qui me firent le plus de mal. Une pointe m'ayant déchirée l'omoplate, je n'avais en dehors de cette dernière qu'un nombre non négligeable de faibles coupures... Je me couvrais de sang encore un peu plus à chaque seconde, que se soit le miens ou celui de mes précédents adversaires.

Ma consolation était que leur bouclier avait le temps de se refaire une beauté pendant que je me transformais en un linceul sanglant. Une plaie à la joue me démengeais désagréablement... Si je ne souhaitais pas tuer des humains, j'attendais de pied ferme ces gears qui se permettaient un peu trop de familiarités.
Des anges arrivaient sur la zone d'impact... Chez l'ennemi il devait à peine commencer à recharger, pour ma part mes bras étaient fatigués d'avoir porté une si lourde épée pendant si longtemps, le choc de l'obus en avait décimé les dernières forces. Il me faudrait quelques minutes de repos avant que je ne puisse combattre à nouveau. Mon regard se tourna sur celui qui commandait.

-La seule zone encore ouverte pour une telle armée c'est Central Park, les tirs viennent du Nord, unique proposition.

Que dire de plus... Je n'étais pas un stratège, ce job c'était le sien, le mien je l'avais accomplit une seconde plus tôt.
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