Bienvenu à la maison! [pv Dorinne]

(suite de"bienvenu lieutenant!")


Un petit sourire amusé naquit sur les douces lèvres du Lieutenant Bélial, lorsque sa « maîtresse » lui dit qu’elle gâcherait tous les plaisirs qu’il faudrait pour qu’il lui obéisse. Ça il n’en doutait pas, Dorinne était capable de tout pour ce faire obéir, même s’il fallait pour ça torturé la personne concernée. Elle lui ordonna de rejoindre la villa avec les deux nouveaux. Bélial observa les deux démons à tour de rôle, un sourire satisfait sur le visage…oui, il allait enfin pouvoir se défouler sur quelqu’un lorsque cette chère Dorinne le poussait trop à bout, de plus ces deux là ferait certainement l’affaire, surtout le dénommé Valeron. Il avait l’air solide et posséder un caractère intéressant. Aller traiter Dorinne de p*** de luxe, il fallait vraiment avoir du courage, et surtout avoir des tendances suicidaires, pour oser ce genre de parole démesuré.

Le lieutenant eut un petit rire, lorsque Valère tenta de protéger Dorinne. Il était fou ou quoi ce petit ? La concerné le remballa aussi tôt lui disant qu’il devait obéir aux ordres de Bélial lorsqu’elle était absente. Valère tourna un regard désespéré vers le lieutenant, qui bras croisé l’observait d’un regard dominant, un sourire narquois sur les lèvres. Le démon fit une moue colérique, puis rejoignit son frère qui reprenait lentement connaissance, une marque saignante sur le milieu du front.

« -Comment ça va, Valeron ?
-bof…je me suis déjà senti mieux… »

Il se releva et fit un sourire pour rassurer Valère. Une fois sur pied et une fois que Dorinne c’était éloigner, Bélial rejoignit les deux démons et croisa ses bras sur son torse.

« -dites donc vous deux ! J’ai des ordres à accomplir ! Le moment n’est pas au retrouvaille, alors rapproché vous de moi avant que je ne perde patience ! »

Les deux frères l’observèrent et Valeron dressa son point en direction du lieutenant qui ne parut nullement impressionné.

« -Pour qui te prend tu, espèce de … »

Mais Valère le stoppa dans ses paroles.

« -Valeron ! Arrête ! Nous devons lui obéir, c’est un ordre de Lady Dorinne…il est notre supérieur. »

Le combattant soupira et se plia aux ordres du lieutenant, qui avec un sourire pencha la tête sur le côté.

« -et bien, en voilà un intelligent. »

Une fois les deux démons proche de lui, Bélial posa la main sur son front et en quelques secondes le trio se retrouva téléporté dans le hall d’une immense villa, plutôt dire un manoir. Valeron et Valère observèrent les alentours d’un air très étonné, mais le lieutenant les ramena sur terre.

« -C’est pas le moment de rêver, suivez moi ! Je vais vous conduire à l’infirmerie, vous pourrez vous y faire soigner et vous y laver, afin d’être plus présentable lorsque Lady Aozora arrivera…Je dois encore me soigner et me changer à cause de tes conneries ! »

Il posa son regard orange sur le guerrier qui le fixait d’un regard mauvais. Bélial s’approcha de lui et l’attrapa par le col pour rapprocher son visage du sien.

« -je te conseille de ne plus me regarder avec ce genre de regard là si tu tiens à ta misérable vie !…Les accidents peuvent vite arriver lorsque l’on me sert ! »

Il le lâcha et passa devant eux. Le reste du trajet se fit dans silence le plus total, personne n’osait parlé, mais cela importait peu à Bélial, qui était plutôt satisfait de lui-même. Il les laissa à l’infirmerie et après s’être fait soigner sa propre blessure, se téléporta dans la chambre qu’on lui réservait.

Il avait rendez-vous avec Dorinne pour le dîner, autant être présentable au mieux. Il choisit dans son armoire un pantalon de cuir noir, avec une chemise noire qu’il garderait ouverte, dessous laquelle il porterait un débardeur moulant en résille de la même couleur. Ses affaires choisis il entra dans la salle de bain et en ressortie prés de trente minutes plus tard propre, habillé, ses cheveux ébène lâchés dans son dos. Après s’être observé dans le miroir de sa chambre, il se décida à retourner dans le hall par le biais de la téléportation. Lady Aozora devait sûrement être là ou bien ne devrait plus tarder.

Il m'aura fallut la journée pour sortir de ce labyrinthe de pointes rocheuses tout en retrouvant ma monture. Ordali avait réussit à se faufiler jusqu'au départ de la mer de pics et attendait patiemment en broutant une plante rase.Qui dit plante dans le désert dit eau... Cet animal m'étonnait à être aussi intelligent, j'aurai juré que les chevaux étaient stupides, du moins aussi stupide que les démons, la nature m'avait prouvé que les démons pouvaient être encore plus bête qu'un cheval... (ahem).

Resserant les sangles de la selle et des rênes je montais sur son dos pour le forcer à me reconduire à la Villa. Mes jambes semblaient lourdes, je le savais si j'étais humaine j'aurai déjà hurler de douleur, mes jambes blessées ne demandaient qu'à être soignées, même si en tant que démone et surtout en tant qu'arrogante créature je me refusais à considérer cette douleur comme importante, aussi je l'ignorais sans effort. Je possédais un esprit suffisamment tordue pour accomplir ce genre d'exploit.

La traversée du désert pour le retour fut plus calme, plus ennuyeuse que l'allée, je n'avais aucune pensée excitantes qui me passaient l'esprit, comme l'idée que je me faisais de mettre à mal les deux démons que je convoitais, au lieu de cela j'avais opté pour une méthode bien plus rapide. Et je n'en doutais pas Bélial devait se faire plaisir avec ces deux là... Si au moins il pouvait les laisser en vie le temps que je construise une solide réputation...Ou que je me charge d'un ou deux archanges.

En passant la dernière crête, je vis que des domestiques et autres serviteur de la villa avisèrent mon retour avec des cris de joie, certains filaient à l'intérieur pour prévenir le sénéchal de mon retour, le vieux majordome arriva alors que je descendais de ma monture en face du perron. Des souffles retenus firent comme des aspirations dans l'air alors que tous observaient mon piteuse état -comparé à ma toilette habituelle- un guérisseur fut appelé le temps que je remonte dans le salon d'apparat.

Avant d'atteindre le salon, je passais par le hall où je croisais Bélial déjà bien habillé pour la soirée...Du moins, bien habillé pour lui.

-J'ai presque espéré que tu portes autre chose que des vêtements humains, Bélial.

J'avais beau me plaindre de ses gouts en matières vestimentaires, il n'en restait pas moins que Bélial savait mettre en valeur ses atouts démoniaques. Je ne fis rien de plus pour protester, j'avais pris l'habitude. Passant devant lui je gagnais la porte Ouest, je savais qu'il y avait du monde dans mon salon. Et des personnes qui n'étaient pas invitées là pour l'instant.
Il y avait deux personnages qui méritaient grandement d'apprendre les politesses. Aucun des deux frères ne se leva à mon arrivée, je soupirais d'agacement, un regard sur la pièce je n'y vis pas Bélial, je supposais qu'il faisait la cours à je ne sais quelle jolie servante. Je devais donc me salir les mains encore un peu.
Je m'avançais jusqu'à la cheminée éteinte soulevait le pic destiné normalement à retourner les buches et brusquement je frappais au visage les deux hommes.

-Levez-vous, et ne vous asseillez pas chez moi comme s'il s'agissait de votre demeure.

La colère était enfin arrivée à mes lèvres, je ne la maîtrisais plus, j'avais juste envie de frapper ces hommes qui avaient osé me touché, mais aussi qui à présent étaient mes serviteurs et devaient le comprendre dans tout son sens. Ma voix froide, rauque, glaciale faisait mouche contre les vitres, j'en entendis les craquements.

-Sortez d'ici, vos chambres doivent être prêtes, je ne souhaites pas vous voir avant de vous avoir convoquer dans mon bureau. Partez !

S'inclinant enfin avec respect les deux frères quittèrent la pièce l'un derrière l'autre, une plaie sanglante marquant leur joue. Je n'aimais pas frapper, je trouvais les luttes barbares et inutiles, et je devais pourtant bien avouer que les avoir frapper ainsi m'avait permi d'évacuer le trop plein de contrariété qui crispait les lignes de mon si beau visage.
En avisant un miroir pendu au mur, je remarquais les traces de cendres et les marques rouges sur mon visage, je vis la dentelle de mon col déchirée et en baissant les yeux je constatais, à la lumière du candélabre, l'état de mes chausses.

*Soit, il est temps d'aller me nettoyer.*

-Bélial, je te rejoins dans la salle à manger, laisses-moi le temps de me remettre de cette matinée.

J'appelais les domestiques, je faisais s'activer la maisonnée et une heure après j'étais enfin prête à recevoir Bélial à ma table.
C'est dans la salle à manger, déjà installé que je patientais. Les mains croisées sous mon menton j'observais le dossier vide à ma droite.

-Tu mets trop de temps à t'installer...

Tout dans son être m'exaspérait et pourtant je n'arrivais pas à me débarrasser de ce lieutenant trop familier. Il sourit, s'installa et avec son charme habituel me complimenta une fois encore. Je soupirais. N4avais-je pas moi-même engagé ce type aux allures de Dom Juan pour lieutenant quelques mois auparavant ? Je me serais bien abstenue de le faire si je n'avais constater chez cet homme une force impitoyable, j'avais besoin de ce type d'homme. Un démon capable de tuer toute créature croisant son chemin, un démon supportant n'importe quel ordre qu'il fusse totalement irréalisable il s'acharnera à l'accomplir. Un combattant obéissant et extraordinairement irremplaçable. Non, au final, j'avais fais le bon choix. Je ne me séparerai pas de ce démon beau-parleur pour le moment. Il était mon bras droit le plus fidèle et surement le seul à être aussi proche de moi.

Je réprimais une grimace agacée et lui repondis avec ce calme si marquant de mon personnage.

-Toujours à tenter de me charmer. Soit. Tu as eu le temps de faire connaissance avec tes deux nouveaux hommes de mains.

Je claquais des doigts et soudainement plusieurs domestiques arrivèrent en silence, de leurs pas pressés, elles déposèrent sur la table la première partie d'un repas copieux. Si je mangeais peu, suffisamment pour être en forme sans jamais me nourrir par goût pour une chose ou une autre, je prévoyais toujours plus, que se soit pour une faim quelconque de ce lieutenant trop souvent à ma table -je l'avais invité je n'avais qu'à m'en prendre qu'à moi-même- ou un quelconque invité de dernière minute. De toute manière, il n'était pas coutumier en enfer de faire des réserve, gaspiller était monnaie courante, et lorsque l'on était seigneur on prenait un malain plaisir à le faire bien mieux que les autres familles.

-Valère et Valeron doivent rester en vie et comprendre comment s'organise mon domaine. J'aurai besoin d'eux autant que de toi dans les batailles qui suivront.

Une domestique me servit sans même me questionner, elle savait, je ne changeais que très peu mes habitudes alimentaires, aussi elle s'inclina rapidement et toutes disparurent dans ce même silence.

-Nous avons de la chance, c'est une période plutôt calme, nous pouvons constituer une armée redoutable en paix.

J'offris un sourire à Bélial, une fois de temps à autre ne devait pas lui faire de mal, je me pris à une certaine proximité avec le démon.

-Dis-moi, comment sont les nouvelles servantes que j'ai engagées ? Peut-être les préfères-tu plus vieilles ?

Une moquerie ou simplement de quoi apaiser l'atmopshère. Je n'aimais pas manger dans les tensions. Et rire de temps à autres n'était pas en contradiction avec mon fichue caractère.
Parler, discuter avec quelqu'un que l'on considérait presque comme suffisamment intéressant pour être proche de soi, était en réalité un masque pour simplement dissimuler que même une femme de ma qualité avait besoin de compter sur des êtres autour d'elle. Et il semblerait que parmi ceux sur qui je compte il y avait ce lieutenant trop volage... Pauvres domestiques, le coeur brisé une par une... Il y avait peut-être aussi ce détail que j'appréciais chez lui.

(Je suis désoléeeeeeee pour la longueur, j'écris sur word...Et sur Word ça fait pas aussi long O_O...je tenterai d'y aller doucement dans les prochains, ça me fait le même coup à chaque fois !)

- J'espère pour toi que lorsque tu parles de qui commande tu penses d'abord à moi.

Les mots fusaient sans mon réel consentement. Je portais un verre de chateaubriand à mes lèvre, le vin glissant délicatement sur ma langue y laissant une douce marque de bois, et je ne pus m'empêcher de prononcer peu après cette phrase. C'était un fait, je jalousais mon poste, le gardais si bien que j'aurai pu un jour douter de Bélial... Mais je m'en doutais, lui était le dernier qui penserait à me détrôner. Le dernier en qui je pouvais douter. Un être de confiance, c'était là son étiquette lorsque je pensais à lui. On pourrait trouver ça étonnant que je parle d'un démon comme d'un fidèle compagnon, mais là encore il ne s'agit que de mots.

La suite me fit déjà bien rire ! En reposant mon verre je ne pus réprimer un rire cristallin, simple, presque heureux. Si Bélial était le seul à être aussi proche de moi, peut-être était-ce parce qu'il était le seul à pouvoir me faire rire ainsi. Je me moquais bien que les servantes nous observent avec curiosité, étonnement, il n'y avait qu'un seul démon que je tolérais, un seul à être à ce point familier avec moi. Et ce foutu lieutenant savait s'y prendre pour apaiser toute atmopshère. Sachant que dans cette seigneurie, l'ambiance était rarement joyeuse.

-En effet, j'espère que mes servantes soient utiles, mais je pourrais tout aussi bien prendre des hommes... Tu as tendance à épuiser même les plus jeunes trop rapidement. Pour ce qui est de leur âge, je pensais que tu aurais aimé satisfaire tes frustrations avec des femmes plus expérimentées.

Je croisais les doigts pour qu'il ne croit pas que je sous-entendais que mon lit était vide, femme expérimentée ne signifiait pas que je lui faisais des avances. J'avais certes un faible pour ce démon beau à souhait, mais j'étais aussi suffisamment satisfaite de ma propre beauté, suffisamment occupé à des projets bien plus grandiose que de combler la place vide de mon lit pour ne pas songer à ce genre d'activités. Froide, à tout charme, je pouvais rester sans ressentir de douleur durant des heures, il en allait de même pour bon nombre de sentiments. Je n'avais éprouvé aucune haine ou folie, aucun regret depuis des siècles. Parricide, je me fichais bien d'avoir mis à mort mes géniteurs. Mon seul et unique regret était d'avoir mis si longtemps à comprendre l'ampleur de mes pouvoirs. Deux siècles à suivre les ordres d'un père démoniaque à longueur de temps sur les champs de bataille, deux siècles à observer une mère soumise, imbuvable pour moi...J'ai apaisé leurs souffrances.

Laissant mon esprits divagué, je préférai de loin ne pas faire attention aux dernières paroles du démon. Ses affaires concernant les servantes ne m'intéressaient que très peu. Je me souvenais de la remarque sur Valeron, soit, je me fichais royalement qu'il le blesse ; il le savait mon seul souhait était que Valeron soit vivant et viable lorsque j'aurai besoin de faire appel à ses services. Bientôt je devrais raviver la puissance du sortilège qui animait les deux frère. L'envie de me posséder les avait si bien conditionnés qu'ils me servaient sans un mot, cependant ma magie n'est pas éternelle, je devrais régulièrement ré-évaluer la capacité de mon emprise sur eux.

-La semaine prochaine d'autres domestiques viendront. Il y aura beaucoup d'hommes et c'est normal puisque les écuries et l'élevage semble avoir besoin de main d'oeuvre, mais je me suis assurée qu'il y est aussi de quoi t'occuper durant les prochaines semaines.

Je me souvenais alors d'un autre projet entamé peu de temps avant ce dîner. J'y avais songé lors de mon retour.

-L'élevage qui s'étendait près de l'océan a été anéantis, des anges et des séraphins ont massacré les léviatans et dragonneaux. Il semblerait que nous soyons les seuls suffisamment bien organisé pour nous protéger. Je pense ouvrir un élevage ici. En plus des chevaux du désert, nous allons bientôt accueillir des dragons, et surement un ou deux leviatans. Qu'en penses-tu ?


Il était bien rare que je lui demande son avis, mais là, puisque je comptais lui fournir un dragon pour voyager, il valait mieux que son avis me soit connu. Et puis... Un escadron formé de Bélial, de Valeron et son frère sur des dragons devrait être assez intimidant lors des prochaines batailles. Je savourais déjà la surprise de mes adversaires futurs alors qu'il verrait comment je me suis efforcer de rendre ma seigneurie aussi puissante. Le roi des enfers, le roi des anges, et tout leurs sous-fifres auront les yeux rivés sur ma légion. C'était un fait comme un autre. J'étais d'une ambition sans limite.

-Nous sommes donc d'accords. Nous allons commencés l'élevage, deux dragons mâles et deux femelles ont déjà été capturés. Ils arriveront avec les prochains employés. Je te laisse aller faire connaissance avec l'élevage et les hommes de mains quand bon te semblera, tu auras le droit de choisir parmi les trois dragons quel sera le tiens. Valère et Valeron pourront en choisir un après toi.

Le repas avançait vite. Et il semblait que Bélial ne soit pas contrariant ce soir. Je réfléchissais par contre au léviathan, cette immense créature qui séjournera dans le désert avec nous tous. Le roi voudra en avoir l'exclusivité, j'en étais quasiment sûr, il me fallait pour cela prévoir un fond de commerce suffisant pour contraindre le roi. Le léviathan sera élevé par mes soins, je le dresserai de façon à ce qu'il me soit lié plus qu'à tout autre démon. Là se situait tout le danger de mon idée d'exploitation.
Un doigt sur le menton, pensive, j'en oubliais presque le dîner ou simplement Bélial qui m'observait. Dans un murmure, je réfléchissais intensément.

-Il faudra que je garde un oeil sur le léviathan.

Une domestique m'apporta une lettre. S'inclinant si bas que ne dépassais du bord de la table que le petit couvre-chef en dentelle encadrant ses boucles brunes. Elle me tendit la missive à bout de bras, et dans une courbette inutiles s'enfuit dans les cuisines précipitamment à peine avais-je pris le papier. Sans convenance je décachetais l'enveloppe et lisais silencieusement les quelques lignes qui se trouvaient sur le papier. J'étais conviée le lendemain même à une réunion entre seigneurs. Soit, je m'y présenterai afin de faire bonne figure et de ne pas insulter le roi qui présidera ce concile infernale.

-Je ne serai pas présente durant les jours à venir. Je te laisse les renes du domaine. Je recevrai Valère et Valeron pour leur expliquer comment je vois les choses plus tard. Une protestation ?

Je levais sur Bélial un regard interrogateur qui semblait plus être une menace sous-entendue qu'autre chose avant de vérifier à mon poignet une fine chaine d'argent. Je l'arrachais brusquement. Elle brillait trop, bien trop pour qu'elle me plaise. Je la déposais dans la poubelle de table faite de porcelaine. Reprenant le dîner comme il se devait.

(pour une fois que c'est court ^^""")